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Bruit au travail : des appareils de mesure pour le bien-être des employés

Ce n’est pas un secret, le bruit est partout. Dans la rue, dans les magasins, dans les centres de loisirs, mais aussi au travail. Et c’est bien dans ce dernier cas que les bruits émis peuvent nuire le plus. Selon la fonction professionnelle exercée, le niveau de bruit est plus ou moins conséquent. Si un employé exerçant son métier dans un bureau fermé a la chance d’être tranquille, ce n’est pas le cas des ouvriers en bâtiment ou bien des personnels en aéroport. 

L’État a par ailleurs réajusté ses lois sur le sujet en donnant naissance à de nouvelles réglementations. Dans ce sens, un employeur n’a pas d’autres choix que de considérer avec soin les émissions de différents bruits dans ses locaux. Pour analyser le plus précisément possible ce le niveau sonore ambiant, de nombreux appareils de mesure sont accessibles aux professionnels. Regardons de plus près ces principaux appareils afin que le travail ne soit plus synonyme de torture auditive.  

Les appareils de mesure du bruit au travail-1

Pourquoi et comment mesurer l’exposition du bruit au travail ?

Sur un lieu de travail, on a souvent tendance à négliger le risque que peut avoir le bruit sur les employés. Et pourtant, les nuisances sonores représentent un fléau considérable pour la santé auditive. Facteur de stress, les bruits peuvent à plus long terme provoquer des règlements de l’oreille, tels que des bourdonnements ou des acouphènes. Dans les cas les plus extrêmes, le bruit peut même provoquer une surdité des travailleurs. 

Comme nous l’avons évoqué précédemment, la loi a mis en place un cadre réglementaire strict pour préserver au mieux les travailleurs. C’est pourquoi il est essentiel d’effectuer des mesures du bruit sur un lieu de travail, aussi bien pour les employés que pour les risques encourus par l’employé, en cas d’un dépassement excessif de décibels. En optant pour des mesures sérieuses du bruit, il sera alors possible de dévoiler les lieux d’exposition au bruit à risque.

Pour ce faire, une mesure du niveau de pression acoustique doit être opérée. Des appareils sont disponibles sur le marché pour déterminer si le bruit émis est un véritable problème pour l’employé. Selon la nature du bruit ainsi que les valeurs à recueillir, certains appareils seront plus conseillés que d’autres.  

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Le sonomètre : l’appareil favori pour une mesure du bruit au travail

Parmi tous les appareils de mesure de bruit, le sonomètre est sans conteste le plus connu. Sa fonction est de relever le niveau de pression acoustique dans un endroit bien spécifique. Le sonomètre est idéal pour quantifier le bruit ainsi que les nuisances sonores. Le sonomètre est composé d’un microphone, de circuits électroniques. Le principe est simple, il suffit de capter grâce au microphone la pression de l’air créée par le bruit, qui se voit ensuite transformée en signaux électriques. Puis, le circuit électrique affiche le nombre de décibels relevé.

Porté à bout de bras, l’appareil se place au niveau des oreilles des employés subissant le bruit nocif. Peu importe l’orientation du microphone, seul compte la durée de mesure qui est généralement mentionné dans le guide d’utilisation. Plusieurs types de sonomètres sont disponibles. Si le type 1 se veut plus précis, et donc plus onéreux, le type 2 pourra convenir selon la nature de l’entreprise. Il faut toutefois éviter d’opter pour un sonomètre inférieur au type 2, sans quoi le bruit ne sera pas mesuré correctement. 

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L’audiodosimètre : un autre appareil pertinent pour la mesure du bruit

Plus léger que le sonomètre, cet appareil est prévu pour se porter à la ceinture. L’audiodosimètre est relié à un microphone destiné à être accroché au col de l’utilisateur, pas très loin de son oreille. L’appareil a pour fonction l’évaluation des différents niveaux sonores dans une pièce. L’intérêt premier est de pouvoir relever la mesure moyenne du bruit dans un espace où celui-ci varie au gré des déplacements des travailleurs. 

Trois valeurs doivent être en amont actées : 

  • Le niveau de référence, étant de 85 décibels,
  • Le taux d’échange, estimé à 3 ou 5 décibels
  • Le seuil d’enregistrement, soit le niveau minimal pour mesurer le bruit. 

Il faut savoir que cet appareil est normalement réglé au niveau de référence ainsi qu’au taux d’échange prévus par la loi. L’employeur devra ainsi adapter ces valeurs selon la courbe de pondération des décibels dictée par les directives de la région concernée. 

Le sonomètre intégrateur : une alternative pour mesurer l’exposition au bruit des travailleurs

Ce dernier appareil est assez similaire à l’audiodosimètre. Sur un lieu de travail, les différents niveaux sonores sont loin d’être constants. En somme, sur une même durée de travail, les machines produisent du bruit de façon aléatoire. Ainsi, le niveau maximal d’exposition à ces nuisances n’est pas la seule donnée pertinente. Outre les niveaux sonores extrêmes risquant une détérioration aigüe de l’audition, l’exposition prolongée peut tout autant avoir un impact sur la santé auditive.

De ce fait, la fonction d’un sonomètre intégrateur est de mentionner l’équivalent d’une énergie sonore dans son intégralité. L’appareil convertit alors les valeurs reçues en communiquant le niveau d’exposition. Tenu à la main, le sonomètre intégrateur s’intéresse ainsi à l’environnement dans son ensemble. Quoi qu’il en soit, il est impératif de soumettre aux travailleurs des protecteurs d’oreille adaptés pour préserver leur santé auditive. Mieux vaut une protection optimale de ces employés pour ne subir aucun risque !